L'art de faire, gouverner et perfectionner les vins: L' art de la teinture du coton en rouge

9781496042170: L'art de faire, gouverner et perfectionner les vins: L' art de la teinture du coton en rouge
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L'art de faire, gouverner et perfectionner les vins. IL est peu de productions naturelles que l’homme se soit appropriées comme aliment, sans les altérer ou les modifier par des préparations qui les éloignent de leur état primitif  : les farines, la viande, les fruits, tout reçoit, par ses soins, un commencement de fermentation avant de servir de nourriture  ; il n’est pas jusqu’aux objets de luxe, de caprice ou de fantaisie, tels que le tabac, les parfums, auxquels l’art ne donne des qualités particulières. Mais c’est sur-tout dans la fabrication des boissons que l’homme a montré le plus de sagacité  : à l’exception de l’eau et du lait, toutes sont son ouvrage. La nature ne forma jamais de liqueurs spiritueuses  : elle pourrit le raisin sur le cep, tandis que l’art en convertit le suc en une liqueur agréable, tonique et nourrissante, qu’on appelle VIN. Il est difficile d’assigner l’époque précise où les hommes ont commencé à fabriquer le vin. Cette précieuse découverte paraît se perdre dans la nuit des tems  ; et l’origine du vin a ses fables, comme celle de tous les objets qui sont devenus pour nous d’une utilité générale. Athénée prétend qu’Oreste, fils de Deucalion, vint régner en Etna, et y planta la vigne. Les historiens s’accordent à regarder Noé comme le premier qui a fait du vin dans l’Illyrie  ; Saturne, dans la Crète  ; Bacchus, dans l’Inde  ; Osiris, dans l’Égypte  ; et le roi Gérion, en Espagne. Le Poëte, qui assigne à tout une source divine, aime à croire qu’après le déluge, Dieu accorda le vin à l’homme pour le consoler dans sa misère, et s’exprime ainsi sur son origine  : Omnia vastatis ergo cum cerneret arvis Desolata Deus, nobis felicia vini Dona dedit  ; tristes hominum quo munere fovit Reliquias  ; mundi solatus vite ruinam.                                                             Præd. Rust. Il n’est pas jusqu’à l’étymologie du mot vin sur laquelle les auteurs n’aient produit des opinions différentes  : mais, à travers cette longue suite de fables dont les poëtes, presque toujours mauvais historiens, ont obscurci l’origine du vin, il nous est permis de saisir quelques vérités précieuses  ; et, dans ce nombre, nous pouvons placer, sans crainte, les faits suivans  : Non seulement les premiers écrivains attestent que l’art de fabriquer le vin leur était connu, mais ils avoient déjà des idées saines sur ses diverses qualités, ses vertus, ses préparations, etc.  : les dieux de la fable sont abreuvés avec le Nectar et l’Ambroisie. Dioscoride parle du Cœcubum dulce, du Surrentinum austerum, etc.  : Pline décrit deux qualités de vin d’Albe  ; l’un doux, et l’autre acerbe. Le fameux Falerne étoit aussi de deux sortes, au rapport d’Athénée. Il n’est pas jusqu’aux vins mousseux dont les anciens avoient connoissance  : il suffit du passage suivant de Virgile pour s’en convaincre  : ...............Ille impiger hausit Spumantem pateram............ En lisant ce que les historiens nous ont laissé sur l’origine des vins que possédoient les anciens Romains, il paroîtra douteux que leurs successeurs aient ajouté aux connoissances qu’ils avoient en ce genre. Ils tiroient leurs meilleurs vins de la Campanie (aujourd’hui Terre de Labour), dans le royaume de Naples. Le Falerne et le Massique étoient le produit de vignobles plantés sur des collines tout autour de Mondragon, au pied duquel coule le Garigliano, anciennement nommé Liris. Les vins d’Amiela et de Fondi se récoltoient près de Gaëte  ; le raisin de Suessa croissoit près de la mer, etc. Mais, malgré la grande variété de vins que produisoit le sol d’Italie, le luxe porta bientôt les Romains à rechercher ceux d’Asie  ; et les vins précieux de Chio, de Lesbos, d’Ephèse, de Cos et de Clazomène, ne tardèrent pas à surcharger leurs tables.
Biografía del autor:
Jean-Antoine Chaptal, comte de Chanteloup né le 5 juin 1756, à Nojaret (Lozère) et mort le 29 juillet 1832 à Paris, inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 89), est un chimiste et homme politique français. Il est le père de Jean-Baptiste Marie Chaptal de Chanteloup. Biographie : Après un enseignement rudimentaire par un prêtre de Mende, suivi de 5 années au collège de Mende et une année de philosophie à Rodez, Chaptal commence des études de médecine à Montpellier de 1774 à 1777 avant de se rendre à Paris pour étudier la chimie. Sa renommée est surtout due aux applications qu’il fit de la chimie dans l’industrie, notamment avec l’amélioration de la production de l’acide chlorhydrique. Il donne son nom à la chaptalisation, procédé permettant d’augmenter par sucrage la teneur en alcool des vins. Il revient à Montpellier en 1780 pour y occuper la chaire de chimie universitaire. En 1781, il épouse Anne Lajard, fille d’un négociant qui lui fait connaître les besoins des manufactures textiles. Ce sont surtout les applications industrielles de la science qui l’intéressent. Fils cadet, désavantagé par le droit d’aînesse, c’est son oncle Claude Chaptal, médecin à Montpellier, qui, après avoir assumé les frais de son éducation et de ses études de médecine puis de chimie, l’aidera à bâtir des ateliers pour y expérimenter et développer ses découvertes, avant d’en faire son héritier. Il crée une fabrique de produits chimiques qui le fait bientôt connaître dans toute l’Europe, et dès 1786 il reçoit de Louis XVI des titres de noblesse. Une très grande importance doit être attribuée à son application de la formule de Lavoisier sur la transformation du sucre en alcool : on peut considérer que cette application de la formule capitale de l’œnologie constitue l’acte de naissance de la chimie moderne du vin[2]. Chaptal avait développé sa doctrine sur la vinification dès 1799 lors de la rédaction de l’article « vin » du Dictionnaire d’agriculture de François Rozier. Immédiatement, les propriétaires de vignobles s’emparent de son travail et des savants tels qu’Antoine-Alexis Cadet-de-Vaux et Jean-Louis Roard publient cette nouvelle doctrine avec leurs propres observations. Fort de tous les renseignements que lui fournissent ceux qui ont adopté ses principes, Chaptal développe son sujet dans son traité de 1807, qui a révolutionné l’art de la vinification.

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Chaptal, M. Jean-Antoine
ISBN 10: 1496042174 ISBN 13: 9781496042170
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