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    Voltaire, d. i. François Marie Arouet, écrivain et philosophe (16941778).

    Verlag: Ferney, 26. II. 1775., 1775

    Anbieter: Kotte Autographs GmbH, Roßhaupten, Deutschland

    Verbandsmitglied: ILAB VDA

    Bewertung: 5 Sterne, Learn more about seller ratings

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    2 pp. 4to, papier. Malgré son grand âge (il a alors 79 ans !). Voltaire conserve toute sa verve et demeure au centre des débats intellectuels de son temps. Le prolixe auteur s'adresse ici vraisemblablement à un autre homme de lettres avec lequel il semble avoir eu des démélés par le passé mais qu'il semble tenir en haute estime. Après quelques considérations habituelles sur sa santé chancelante « Un vieillard qui n'en peut plus a repris un peu de vie en recevant votre excellent discours », Voltaire évoque ses différends avec le destinataire de la missive. Le thème de la liberté d'expression, qui lui est si cher, y trouve une fois de plus sa place : « Je vois que vous m'avez pardonné d'avoir été d'une opinion qui n'était pas la vôtre, vous avez senti combien je devais être affligé autrefois et combien même je le suis encore (.) d'une cruauté inutile dont on ne peut se souvenir qu'avec horreur ». Peut-être Voltaire évoque-t-il ici une des affaires judiciaires dans lesquelles il s'est beaucoup impliqué ? Il poursuit : « Vous avez été plus sage que moi ; vous avez séparé cette barbarie des services rendus par ceux qui l'ont commise et moi j'ai tout confondu. Voilà comment les passions sont faites ». Le vieil écrivain ne peut s'empêcher de formuler une remarque acerbe tout à fait dans la ligne de son légendaire esprit critique : « Je remets à vos pieds l'ouvrage d'un jeune homme qui m'avait d'abord donné quelques espérance ; mais il n'a pas tenu ce qu'il promettait ».